Songe (à tout)

L’opium des bouches accouplées
Les échos des silences, lourds, esquissés d’une entrouverture
Lèvres avancées, chant ravalé
De ton soupir je saisis
La violence de ce qui ne peut pas être
La bonté des contusions jumelles
Malice des joues rosies, échauffées, la couleur des tissus ravivée
Dans l’être que tu me présentes il y a
Une promesse béante
Rapportée à un chatouillement d’herbe grasse cajoleuse des creux
Tu avances
Dans ma musique
Liaison des désarrois
Nés de nos cœurs défaits