La mémoire du temps
Je viens de l’aube de l’univers ;
D’où a surgi toute matière.
Je viens du fond des océans ;
Où ne pénètre aucune lumière.
Plus léger qu’un rêve d’éther ;
Issu d’une éternité éphémère ;
En perpétuel recommencement ;
Je suis la mémoire du temps.
Même si je voulais disparaître ;
Je suis condamné à renaître.
La fin est mon commencement ;
Je suis la mémoire du temps.
Là où se croisent les parallèles ;
J’irai, tel un papillon arrogant ;
À l’infini, déployer mes ailes.
Je suis la mémoire du temps.
