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Pour éviter le pire, plaçons la sécurité alimentaire avant l'autonomie

La COVID-19 suscite bien des inquiétudes liées à l'alimentation. Plusieurs interventions dans les médias proposent, en réaction, une autonomie alimentaire accrue. Au menu, on met l'alimentation locale, le chauvinisme alimentaire et le survivalisme, et ce, sans même démontrer quel problème on entend régler.

Bien que les enjeux se trouvent hors de nos frontières, la pandémie a de quoi susciter de graves inquiétudes. Depuis qu'elles existent, les organisations internationales interpellent les gouvernements pour éliminer les famines. Les gouvernements interviennent typiquement trop peu, trop tard. En ce moment, le Programme alimentaire mondial supporte de nombreux États sous urgence alimentaire. La COVID-19 vient empirer la situation.

Avant de mettre en place de fausses solutions à de faux problèmes (e.g. cultiver chez nous pour le monde de chez nous), les gouvernements soucieux de la sécurité alimentaire doivent intervenir massivement pour, au moins, diminuer la gravité de la catastrophe humanitaire qui s'installe.

« Il est essentiel que les échanges commerciaux soient maintenus, indépendamment de tout ce qui se passe autour d’eux », avertit Arfi Husain. « Si cela s’arrête, le travail humanitaire ne pourra pas se faire. Tout simplement, la vie de millions de personnes dépend du flux des échanges commerciaux et l’impact des perturbations sur la sécurité alimentaire des populations est extrêmement préoccupant. » [...] « Affamer son voisin n’est pas une bonne politique. » – Communiqué du PAM

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