pour couper le cirque cuit

que murmure cet arbre
orgueilleux résistant
au feuillage de feu
triomphant dans le froid

combien pèse le souvenir
du moineau sur sa branche
où commence où finit son œil gris
quel fil invisible l’envole vers le soir

pourquoi le chant du ruisseau
le brouillard sur la rive
d'où nous lançons
de petits bouts de bois
qui dérivent

vers où leur vie
on ne sait pas