pour couper le cirque cuit

sur les flanc pentus de la montagne
dans le chaos des fourrés
tout au bout d'une absence de sentiers
là où l'ombre épaisse de la forêt
dresse une sombre scène

qui entendra désormais
la profonde rumeur des siècles
que de racines en rameaux
exhale le plus vénérable ancêtre

l'être vibrant qui venait là prier
laisse au vent seul le soin de chanter
la sagesse de l'arbre

d'un battement d'aile
l'oiseau farouche
s'est envolé