Ce n’est pas pour rien que pleurs rime avec seule.
Ce n’est pas pour rien que pleurs rime avec seule.
Pour une personne comme moi-mĂŞme,
Auquel ses proches sont sa raison de vivre,
Se sentir seule, inexistant, inutile,
N’est qu’un fléau, une grande haine.
La solitude rimes avec torture,
Les pleurs rimes avec ĂŞtre seule,
Donc solitude rimerait avec pleurs,
Et torture avec le fait d’être seule ?
Pour une personne ayant passée,
A ce jour une grande majorité,
De temps de vie dans la solitude,
Ecrire ces mots ne sont que ridicule…
Pourtant, l’effet est tout inverse,
Je n’ai plus l’étiquette “solitaire”,
Me retrouver dans l’ombre de mon passé,
N’a pour effet que de m’appeurrer.
Peur que du jour au lendemain, tout s’arrête,
Qu’à chaque seconde, mes proches disparaissent,
De sombrer dans la noirceur de mon ombre,
De finir noyer dans une marée profonde.
J’ai tellement peur de perdre mes proches,
Qu’à chaque faux pas, je me morfonds.
J’ai tellement peur de perdre mes proches,
Qu’à chaque blessure, c’est l’hécatombe.
Je veux ĂŞtre lĂ pour eux, les aiders,
Passer du bon temps, tel notre amitié,
De les supporter, les encouragers, les réconforter,
De juste voir leurs sourires illuminer ma journée.
Mais, quand je suis seule, quand personne n’est disponible,
Leurs sourires, les bons temps, les réconforts me sont que futiles,
Car il suffit que je ne puisse pas ĂŞtre lĂ pour eux pour me sentir si inutile.
Inutile de ne pas être là à leurs côtés,
Inutile de ne pas pouvoir les réconforter quand on me cache pour me protéger,
Inutile au point d’écrire des milliers de pavés pour me sentir mieux quand il suffit de patienter,
Inutile au point d’être chiante à forcer parce que je ne suis pas foutu de résister.
Résister à mon passé,
RĂ©sister Ă mes peurs,
RĂ©sister Ă mes pleurs,
Car je ne suis que, seule.
Et tout ça n’apporte quoi ?
Tout ça n’apporte que de la haine.
Haine d’être une personne qui force sans le vouloir et qui met mal à l’aise mes proches.
Haine d’être une personne qui n’arrive pas à laisser de l’espace quand c’est nécessaire.
Haine d’être une personne qui a juste besoin d’attention car pendant toute sa jeunesse, elle n’en a eu aucune.
Haine de ne pas savoir et pouvoir vivre seule, d’avoir constamment le besoin d’avoir un recueil.
Bien que l’on peux me qualifier d’attentionnée, généreuse, gentille,
Malgré moi, je suis jalouse, oppressante, égocentrique.
Et je déteste ça.
Je ne veux pas… plus de ça.
Ce n’est pas pour rien,
Que seule,
Rime avec pleurs.
Ce n’est pas pour rien,
Qu’avoir un entourage,
Rime avec soulage.