Dans la fournaise de la géhenne,
les oiseaux
qu’on accable de tous les maux
n’obtiendront point le salut.
Ils subiront une affliction particulièrement cruelle,
pour seul crime d’exister,
et dont le chant printanier
constitue une offense pour leurs détracteurs.
Ô, puissent les astres
ne jamais les abandonner au désarroi,
que le soleil levant leur donne
l’espoir de perdurer
dans l’éclosion d’un nouveau printemps.
J’entends l’écho de l’oiseau solaire,
au plumage irisé,
dont le chant est source de mythes.
Il retrouvera son arbre de prédilection,
dans la forêt ancestrale
qui aura vu naître ses congénères.
Mon oiseau de dilection,
vole libre,
puis reviens vers tes contrées sylvestres.
Tu y seras toujours aimé,
éternellement chéri,
même quand tu ne seras plus de ce monde,
ta mémoire restera gravée dans le cœur
de ceux que tu as émerveillés
par la mélodie de ton existence.
Younis M.