Les notes du laptop, par NEKO

JOURNAL
#erotica

Le taxi nous laisse à la porte du jardin
Tu suis ma robe longue mes cheveux noirs
tu suis une ombre sous la lune
Avant la pierre de seuil tu m'arrêtes
Ta main sur ma nuque
Ta main le long de mon dos
Ton menton dans le creux de mon épaule
ta bouche sur mon cou, là où le sang bat si fort
si fort
de chaque côté tes mains
de bas en haut
une à une
font sauter les agrafes de ma robe
jusqu'aux dernières sous les aisselles
tes mains sur mon corps
par derrière
de bas en haut
jusqu'aux pointes de mes seins
oh mes seins
si sensibles à tes caresses
les pointes dures
je tremble
ça n’est pas le froid
je ne sais comment ma robe est tombée
tes mains
oh tes mains
Ma tête en arrière
ta bouche sur ma gorge
ta langue
oh ta langue
je suis toujours debout
c’est toi qui me tiens debout
toi derrière
tes mains
ta bouche
je m’appuie sur toi mes jambes vibrent
Tu pince les pointes de mes seins
oh mes seins
je gémis
ta main entre mes cuisses
par derrière
je crois que je crie
entre mes fesses ton pouce explore tandis que tes doigts oh tes doigts sur l'autre puis
c'est ta main qui me tient debout
l'autre main, la gauche, pince et tord
je ne suis plus qu'un sein et entre mes cuisses ces deux entrées qui vibrent qui vibrent qui vibrent
vibrent d’un éblouissement de vie si intense que je crois être morte...
Oh aime-moi toujours, je t'en prie...
La lune là-haut rit
La lune rit de deux corps vivants sous sa lumière bleue
qui s'aiment
Elle rit de nos rires dans la nuit
Elle rit de la révélation toujours nouvelle de la vie au fond tout au fond de nos corps blancs
blancs sous le ciel noir
dans la nuit bleue.