Chroniques d'un terrien en détresse – Le blog personnel de Zéro Janvier

More Than Human (Theodore Sturgeon)

More Than Human est un roman de science-fiction publié en 1953 de l’écrivain américain Theodore Sturgeon. Bien que ce soit un grand classique de la science-fiction, je ne l’avais pas encore lu, mais cet oubli est désormais réparé.

All alone: an idiot boy, a runaway girl, a severely retarded baby, and twin girls with a vocabulary of two words between them. Yet once they are mysteriously drawn together this collection of misfits becomes something very, very different from the rest of humanity.

This intensely written and moving novel is an extraordinary vision of humanity's next step.

Je dois reconnaitre que j’ai eu un peu de mal au début : la première partie m’a semblé confuse. J’ai vraiment commencé à plonger dans le récit dans le deuxième partie, probablement la plus réussie. Le début de la troisième partie m’a à nouveau semblé confus, même si on finit par comprendre où l’auteur nous emmène. Ce qui est probablement un peu perturbant, c’est que plusieurs personnages ont des problème de mémoire, ce qui provoque de la confusion autant pour les personnages eux-mêmes que pour le lecteur. C’est peut-être l’effet visé par l’auteur, mais cela peut être déroutant.

Malgré ces quelques réserves, je comprends pourquoi ce roman est devenu un classique de la science-fiction. On y trouve des concepts novateurs à l’époque et qui vont ensuite irriguer les récits imaginaires pendant plusieurs décennies. Le récit lui-même est prenant, l’auteur joue parfaitement avec la structure de la narration pour créer du mystère et distiller progressivement des clefs de compréhension. En fait, on découvre la vérité plus ou moins en même temps que les personnages, et cela fonctionne parfaitement.

Ce que j’ai également beaucoup aimé dans ce roman, c’est que les protagonistes sont des personnes atypiques ou handicapées, des misfits comme le disent les anglo-saxons. Les héros et héroïnes sont des individus qui cherchent leur place dans une société qui les rejette. Je regrette presque de ne pas avoir découvert ce roman à l’adolescence, à une époque où une telle lecture aurait pu m’aider, ou du moins de me consoler.

Zéro Janvier@zerojanvier@diaspodon.fr

Discuss...