La culture médiatique est un miroir déformant la réalité. Un miroir qui forme un cercle réfléchissant autour de chaque individu. Ce reflet infini devient un labyrinthe bien ciselé pour l'individu. Il finit par s'y perdre et abandonne son identité sous le poids des caméras et des informations continues. L'individu est prisonnier et même pour penser ça n'est pas libre, un prisonnier. Le meilleur allié de ces arcanes est le temps qui passe. Ce rêve circulaire où rien n'est réel forme une boucle qui recommence encore et encore. Toujours les mêmes déceptions, regrets, amours, dispersions. Seul l'apparat change dans notre monde, à la croisée de deux autre qu'ils est, celui de la réalité et celui des apparences, si indécis et fragile.